La part belle est ici donnée aux sessions en public, comme à des reliques faites-maison qui ont résisté à l'obsolescence programmée des ordinateurs, aux crashes des disques-durs, aux divers déménagements, cambriolages, vandalismes, dégât des eaux, chute de plafond (— à cause de danseurs à l'étage au-dessus...) et autres aléas démobilisants, mais surmontables quand on a le "feu sacré"... 

Un labeur plutôt désinvolte à l'époque, (dans un Underground effervescent, loin du show-biz), mais répété (— c'est le cas de le dire) avec une exigence sans faille, et en phase avec une technicité évolutive bouillonante, pétrie de rigueur bénévole et d'esprit aventureux (cf. l'esprit d'alors, en pleine 'cyberevolution' spontanée, quand tout était à inventer...)
"La seule limite est celle de votre imagination" était alors le slogan post-Lennon en vigueur. Puis "back to the roots" : retour au Blues, universel, au Rockabilly, (indémodable ferveur) ; et  puis chemin faisant on remonte jusqu'à la "musique savante" (dite "classique" ; par exemple: un fils de JS Bach, Mozart, Moussorgski etc.)

Sans oublier de laisser possible la maîtrise de l'aléatoire par l'improvisation, (le hasard, plus ou moins suscité, faisant parfois bien les choses ; surtout si l'on traite avec des machines, usuellement versées dans les mathématiques - tout comme la musique...)

Ainsi des heures en quête d'harmonies enfin résumées et accessibles, de l'expérimentation condensée dans ses crêtes les plus abouties, et ces moments de grâce aussi impromptus qu'inoubliables, (quand l'empathie se mue quasiment en télépathie), du 'fun', du 'spleen', de la rage, et des "bons sentiments" (inoxydables)...

Alors voici regroupé le meilleur des résultats obtenus par ces praticiens d'une musique "sauvagement  vernaculaire" !